Pologne

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La Croix-Rouge polonaise organise le plus grand exercice international de sauvetage jamais réalisé en Pologne pour se préparer aux catastrophes

«Une minute, c'est beaucoup. Lors d'un sauvetage, une minute peut être décisive», ​éclareAgata Grajek, du groupe de sauvetage médical de la Croix-Rouge polonaise basé à Wrocław. Elle fait partie des 300 sauveteurs de sept Sociétés de la Croix-Rouge européennes qui se sont réunis le mois dernier à Malczyce, un petit village du sud-ouest de la Pologne, pour participer au plus grand exercice de sauvetage jamais organisé par la Croix-Rouge dans le pays. L'exercice s'est déroulé dans une usine désaffectée afin de simuler une catastrophe urbaine nécessitant une intervention urgente et complexe de recherche et de sauvetage. Pendant 30 heures d'affilée, de jour comme de nuit, les volontaires de la Croix-Rouge et les chiens de sauvetage ont été soumis à rude épreuve. De vraies personnes, plutôt que des mannequins, ont joué le rôle de citoyens blessés dans l'effondrement d'un bâtiment afin de rendre les opérations de sauvetage aussi réalistes que possible. «Nous nous sommes principalement exercés à fouiller la zone, à coordonner les opérations de recherche et de sauvetage et à évacuer les victimes des étages supérieurs», a déclaré Marcin Kowalski, chef de l'équipe de sauvetage de la Croix-Rouge polonaise. Cet exercice était le 7e rassemblement national des 19 groupes de secours spécialisés de la Croix-Rouge polonaise basés dans tout le pays. Pour la première fois, ils ont également accueilli des équipes de sauvetage de Lituanie, d'Allemagne, de Croatie, de Hongrie, d'Espagne et de Finlande afin de s'entraîner à travailler efficacement ensemble lors d'une intervention. «Si une catastrophe humanitaire, de chantier ou naturelle se produit quelque part, nous sommes toujours prêts à aider», déclare Pasi Raatikainen, un secouriste de la Croix-Rouge finlandaise qui a participé à l'exercice. Comme presque tous les sauveteurs de la Croix-Rouge, Pasi est un volontaire. Il dirige une équipe de sauvetage de quatre personnes à Helsinki et participe à des exercices - tout cela pendant son temps libre. « En Finlande, il n'y a pas beaucoup de sessions de formation consacrées aux sauvetages urbains avec l'utilisation de techniques de cordes, donc les scénarios de l'exercice en Pologne ont été très instructifs»,dit-il. Les équipes de recherche et de sauvetage n'ont pas été les seules à être mises à l'épreuve. 60 volontaires récemment recrutés dans le cadre de l'initiative des groupes d'aide humanitaire de la Croix-Rouge polonaise ont également pris part à l'exercice pour s'entraîner à mettre en place des abris, à distribuer de l'aide et à apporter un soutien psychosocial aux personnes touchées. « Cela me fait chaud au cœur de voir des centaines de personnes si attachées à l'idée de la Croix-Rouge», a déclaré Katarzyna Mikołajczyk, directrice générale de la Croix-Rouge polonaise. Sur la base de l'expérience et des enseignements tirés de l'exercice, les sept Sociétés de la Croix-Rouge qui y ont participé ont élaboré un cadre de coopération qui leur permettra de collaborer plus efficacement en matière de recherche et de sauvetage à l'avenir, chaque fois qu'une catastrophe surviendra en Europe. Aucun sauveteur ou volontaire n'espère jamais une catastrophe, ni n'espère devoir mettre sa formation en pratique. Mais dans un monde où les catastrophes sont de plus en plus nombreuses et complexes, il est plus important que jamais de prendre le temps de s'entraîner et de se préparer, afin d'être là pour les population, quelle que soit la catastrophe, et dès qu'elles ont besoin de nous. -- Pour en savoir plus sur la façon dont l'IFRC se prépare aux catastrophes, consultez notre page consacrée à la préparation aux catastrophes.

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L'Infoline de la Croix-Rouge polonaise offre soins et soutien aux personnes fuyant l'Ukraine

« ​​​Hier, on m'a dit que j'étais un ange. Voilà pourquoi ça vaut la peine de faire ce travail.» Alla Karapeichyk est une psychologue ukrainienne qui travaille à la ligne d'information de la Croix-Rouge polonaise. Elle apporte un soutien psychosocial et de santé mentale aux personnes qui l'appellent. La plupart de ses interlocuteurs sont des Ukrainiens qui n'ont pas encore réussi à s'adapter à leur nouvelle situation. Beaucoup d'entre eux pensaient venir en Pologne pour quelques semaines ou quelques mois seulement, mais cela fait maintenant plus d'un an qu'ils sont loin de chez eux. Ils se sentent désorientés quant à la suite de leur vie et cherchent des conseils. « Lorsqu'une personne appelle l'Infoline, elle a déjà une sorte de solution à l'esprit pour résoudre son problème. Une question intelligente et posée au bon moment par un professionnel de la santé mentale peut contribuer à ce que cette solution prenne forme», explique Alla. Christina, de Kiev, fait également partie de l'équipe de sept opérateurs de l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise. Avec ses collègues, elle répond à une moyenne de 300 appels par semaine et oriente les personnes vers les services médicaux et administratifs. « Parfois, les personnes qui appellent sont tellement stressées qu'elles ne peuvent s'empêcher de pleurer. Nous avons été formés pour leur parler de manière à réduire leur stress. Lorsqu'elles reçoivent les informations dont elles ont besoin, elles peuvent enfin se détendre», explique Christina. « Je suis également loin de chez moi et je ressens donc la même chose que les personnes qui nous appellent. Je comprends parfaitement leurs problèmes et je suis heureuse de pouvoir les aider». Alla et Christina ont toutes deux reçu une formation en premiers secours psychologiques grâce au projet EU4Health soutenu par l'Union européenne, afin de mieux répondre aux besoins psychologiques des personnes touchées par le conflit armé. «Comme beaucoup d'autres choses dans la vie, la situation en Ukraine est indépendante de notre volonté. Ce que nous pouvons changer, c'est notre comportement - nous pouvons influencer notre environnement et avoir un impact sur les gens qui nous entourent», conclut Alla. -- Si vous avez quitté l'Ukraine en raison du conflit actuel et que vous avez besoin d'aide, vous pouvez contacter l'Infoline de la Croix-Rouge polonaise au +48 800 088 136 (depuis la Pologne) ou au +48 221 520 620 (depuis l'étranger). L'Infoline est ouverte du lundi au vendredi de 09h00 à 17h00 GMT. A propos du programme EU4Health : Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'Union européenne (UE) / de l'Espace économique européen (EEE) ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et avec l'assistance technique de l'IFRC et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation des personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales. -- Cet article a été produit avec le soutien financier de l'Union européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les opinions de l'Union européenne.

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Guérir les cicatrices invisibles du conflit ukrainien : l'IFRC et l'Union européenne lancent un projet sur la santé mentale

Selon l'OMS, une personne sur cinq est affectée par des troubles de santé mentale dans les situations post-conflit. S'ils ne bénéficient pas d'un traitement et d'un soutien adéquat, les Ukrainiens s'exposent à des effets durables qui pourraient leur nuire à eux-mêmes, à leur famille et à leur communauté. «Les blessures de guerre sont profondes, parfois trop profondes pour être gérées seules », explique Nataliia Korniienko, déléguée à la santé mentale et au soutien psychosocial auprès de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). En tant qu'Ukrainienne, qui a dû quitterelle-même le pays lorsque la situation a commencé à s'aggraver, elle comprend de trés près le stress auquel sont confrontés ceux qui fuient le conflit. «Les gens ont besoin de quelqu'un qui prenne le temps de s'asseoir à côté d'eux dans leur douleur, mais cela manque souvent pour beaucoup de ceux qui fuient l'Ukraine en ce moment.» Dans le cadre d'une initiative régionale visant à répondre à ce besoin massif, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Ukraine et de 24 pays de l'UE/AELE ont uni leurs forces pour offrir des services de santé mentale et de soutien psychosocial à des centaines de milliers de personnes en Ukraine. Financé par l'Union européenne et bénéficiant de l'assistance technique de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et du Centre psychosocial de l'IFRC, le projet met en relation les personnes vulnérables avec des professionnels de la santé mentale et des volontaires des Sociétés nationales. Un soutien est proposé en ukrainien et dans d'autres langues par le biais de diverses plateformes, notamment des lignes d'assistance téléphonique, des services mobiles et des activités de groupe en personne. Des documents sur le soutien psychosocial en plusieurs langues vont également être distribués aux professionnels de la santé mentale et au public. Depuis les premiers jours du conflit, le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont aidé les gens aux points de passage frontaliers, dans les gares et les abris temporaires - en les écoutant et en faisant preuve d'empathie, en partageant des informations vitales et en prenant soin des personnes vulnérables. Aneta Trgachevska, responsable par intérim de la santé et des soins à l'IFRC Europe, a déclaré : «Nous essayons d'atteindre toutes les personnes dans le besoin d'une manière pratique et personnalisée. L'assistance ne se limitera pas à quelques appels ou réunions - la personne recevra un soutien aussi longtemps que nous serons nécessaires. Ce type de réponse précoce peut atténuer les symptômes et empêcher les gens de développer de graves niveaux de détresse, voire des problèmes de santé mentale.» -- Le contenu de cet article relève de la seule responsabilité de l'IFRC et ne reflète pas nécessairement les vues de l'Union européenne.

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Communiqué de presse

Ukraine : Six mois après, l'IFRC met en garde contre les répercussions de la crise et les besoins humanitaires croissants

Genève/Budapest/Kiev, 23 août 2022– Six mois après l'escalade du conflit en Ukraine, les besoins humanitaires à l'intérieur et à l'extérieur du pays continuent de croître. L'ensemble du système humanitaire étant mis à rude épreuve, le conflit pourrait avoir des répercussions durables sur la capacité des organisations et de leurs donateurs à répondre en Ukraine et aux urgences survenant ailleurs. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), la Croix-Rouge ukrainienne et 46 autres Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continuent de répondre aux besoins humanitaires dans le cadre de l'une des plus importantes interventions de leur histoire. Le président de l'IFRC, Francesco Rocca, déclare : "Les populations sont à un point de rupture critique. Le coût humain ne cesse de croître et la souffrance est inimaginable pour des millions de personnes. Les effets dévastateurs ne font que s'amplifier à mesure que le conflit se prolonge, avec la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant et l'aggravation des crises alimentaires. L'IFRC continue de répondre aux besoins humanitaires, mais nous ne pouvons y arriver seuls." En Ukraine et dans les pays voisins, l'inflation et les pénuries de produits essentiels, tels que le carburant et les denrées alimentaires, ont un impact sur la capacité des personnes à s'offrir des produits de base. L'arrivée imminente de températures plus froides dans les semaines à venir entraînera des besoins humanitaires supplémentaires. Bien que nous ayons assisté à un incroyable élan de générosité, ces tensions économiques peuvent affecter la capacité des communautés hôtes à aider les personnes qui ont fui les conflits. De plus, les personnes qui ont fui sont tiraillées entre un nouveau départ et un retour à l'incertitude et donc à un danger potentiel. Le conflit continue d'avoir de lourdes conséquences. Le coût des denrées alimentaires a augmenté dans le monde entier. L'Ukraine est l'un des plus grands exportateurs de céréales au monde. Les exportations de céréales du pays ont diminué de 46 % depuis le début de l'année. Cette baisse massive a un impact majeur sur la Grande Corne de l'Afrique, où plus de 80 millions de personnes souffrent de famine extrême, la pire crise alimentaire de ces 70 dernières années. Alors que des millions de personnes ont été déplacées, plus de 100 000 volontaires et employés locaux de la Croix-Rouge se sont rapidement mobilisés en Ukraine, dans les pays frontaliers - Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Moldavie, Russie et Belarus - et dans 17 autres pays de la région. Le Directeur Général de la Croix-Rouge ukrainienne, Maksym Dotsenko, déclare : «Les gens ont dû tout laisser derrière eux et s'échapper pour sauver leur vie, beaucoup vivent et planifient au jour le jour. Avec l'hiver qui arrive, nous savons que cela ne fera que devenir de plus en plus difficile pour les personnes qui ont besoin de l'essentiel pour survivre - un endroit chaud pour vivre, de la nourriture, des biens et des services.» « Notre personnel et nos volontaires continuent de travailler 24 heures sur 24 pour soutenir les personnes, même lorsque beaucoup d'entre eux s'inquiètent pour leur propre famille et leur sécurité. Ils continuent pourtant à revêtir le gilet de la Croix-Rouge pour apporter une aide essentielle à ceux qui en ont besoin. Nous nous concentrons sur notre capacité d'adaptation, notre flexibilité et notre réactivité, quoi qu'il arrive.» L'avenir de la crise humanitaire en Ukraine reste en grande partie inconnu. Même si le conflit devait prendre fin demain, il faudra des années pour réparer les dégâts causés dans les villes, les maisons et l'impact sur les familles. Cette perspective exige que les organisations humanitaires, les gouvernements et les donateurs s'engagent sur le long terme. De nouvelles sources de financement et de ressources devront être trouvées en dehors des budgets humanitaires. Guidée par l'impartialité, l'IFRC, ainsi que les autres membres des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, continueront à intensifier leurs activités, en fournissant une assistance humanitaire essentielle, une aide en espèces et en bons, des soins de santé, incluant un soutien en matière de santé mentale, de premiers secours et de fournitures et soins médicaux, ainsi que de l'eau et de l'assainissement. Note aux éditeurs: Nous pouvons mettre à disposition des experts pour fournir les dernières informations en provenance de différents pays et des supports audiovisuels à l'usage des médias. Pour plus d'informations et pour organiser une interview, veuillez contacter: ABudapest: Guy Lepage, +1 (365) 885-3155 (WhatsApp) | +36 204597933 | [email protected] A Genève: Jenelle Eli, +1 202-603-6803 |[email protected]

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L'IFRC augmente l'aide en espèces aux personnes touchées par le conflit en Ukraine

Trois mois après le début du conflit en Ukraine, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ( IFRC ) a fourni une assistance financière d'un montant total de plus de 4,3 millions de francs suisses à des milliers de personnes en déplacement. La responsable des opérations d'urgence de l'IFRC pour la réponse en Ukraine, Anne Katherine Moore, a déclaré : "Plus le conflit se prolonge, plus les besoins deviennent importants. Le coût des produits de première nécessité, tels que les fruits et légumes frais, augmente. Des augmentations du coût du carburant et de la location d'appartements sont également signalées. Des millions de personnes ont perdu leur emploi et leurs économies s'amenuisent. Grâce à une nouvelle application mobile, nous avons pu intensifier notre soutien pour aider les personnes confrontées à ces difficultés financières." Cette nouvelle technologie permet à l'IFRC et aux Sociétés nationales qui y répondent d'atteindre les populations à grande échelle et de fournir une aide en espècepar voie numérique. Introduite avec succès en Roumanie, l'application mobile permet aux réfugiés de s'inscrire eux-mêmes pour recevoir une assistance en ligne, ce qui leur évite de devoir payer le prix d'un voyage pour un lieu de rassemblement. L'application sera bientôt élargie à la Pologne et à la Slovaquie, où l'aide en espèce est déjà fournie par des méthodes plus traditionnelles telles que l'enregistrement en personne, ainsi qu'à l'Ukraine et à d'autres pays voisins. "C'est la méthode la plus rapide que nous ayons jamais utilisée pour distribuer de l'argent liquide à cette échelle. Cela pourrait changer la donne pour notre travail, non seulement dans le cadre de cette réponse, mais aussi pour les opérations futures", a poursuivi M. Moore. L'aide en espèce est un moyen digne et efficace de soutenir les personnes touchées par le conflit, en leur permettant d'acheter des articles répondant à leurs besoins individuels, tout en soutenant l'économie locale. Elle fait partie de notre réponse intégrée et étendue de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge au conflit, qui comprend également la fourniture de soins de santé, de premiers secours, d'un soutien psychosocial et la distribution de produits de première nécessité. S'agissant des prochaines étapes, M. Moore a déclaré : "Il n'existe pas de solution à court terme pour répondre aux besoins de plus de 14 millions de personnes qui ont été contraintes de fuir leur foyer. Nous savons que même si le conflit prenait fin demain, la reconstruction et le relèvement prendront des années. Les gens ont perdu leurs maisons, leurs moyens de subsistance et l'accès aux soins de santé. L'IFRC, en soutien aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge de la région, sera là pour aider les personnes maintenant, et dans les mois et les années à venir". -- Regardez: Notre réponse après 3 mois Au cours des trois derniers mois: Ensemble, nous avons apporté une aide vitale à plus de 2,1 millions de personnes en Ukraine et dans les pays voisins. Cela représente 1 personne sur 10 qui a dû fuir son domicile en raison du conflit.Le long des itinéraires de voyage à l'intérieur et à l'extérieur de l'Ukraine, nous avons mis en place 142 points de service humanitaire dans 15 pays pour offrir aux personnes en fuite un environnement sûr. Ils y reçoivent des services essentiels comme de la nourriture, des articles d'hygiène, des couvertures, des vêtements, de l'eau, des premiers secours, un soutien psychosocial, des informations et une aide financière. Au total, nous avons distribué 2,3 millions de kilogrammes d'aide. 71 000 volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge répondent à la crise.

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Le Croissant-Rouge koweïtien et le Croissant-Rouge égyptien apportent leur soutien es personnes fuyant l'Ukraine

Depuis le début du conflit en Ukraine, les équipes du Croissant-Rouge koweïtien et du Croissant-Rouge égyptien se sont précipitées pour apporter une aide humanitaire aux pays voisins de l'Ukraine. Le Croissant-Rouge koweïtien a fourni de la nourriture, de l'aide médicale et des fournitures nécessaires aux personnes en fuite touchées par le conflit. Le Croissant-Rouge égyptien, quant à lui, a aidé et évacué des Égyptiens de Pologne et de Roumanie, et a fourni une aide humanitaire à d'autres personnes touchées par le conflit, notamment des arabophones. Dr. Hilal Al Sayer, President des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge Koweïtiena déclaré après avoir rencontré son homologue polonais, Jery Bisek : "L'aide koweïtienne comprend des médicaments, des fournitures médicales, de la nourriture, du lait pour les enfants et d'autres produits de première nécessité, et elle reflète la solidarité des dirigeants et du peuple koweïtiens avec les personnes touchées vivant dans des circonstances aussi difficiles." M. Al-Sayer a affirmé la volonté de son pays de participer à l'aide humanitaire dans toutes les régions du monde, conformément aux obligations humanitaires du Koweït. Il a souligné la nécessité d'explorer davantage tous les moyens de renforcer la coopération et la coordination conjointe pour aider à soulager les souffrances des réfugiés d'Ukraine, avec les organisations partenaires dans le domaine humanitaire et avec la Croix-Rouge polonaise. À son tour, le président de la Croix-Rouge polonaise a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude après l'arrivée à l'aéroport de Varsovie, en Pologne, d'un avion militaire koweïtien chargé de matériel de secours et d'aide médicale, estimé à 33,5 tonnes. Bisek déclara: "Le Croissant-Rouge koweïtien est l'une des premières sociétés nationales à être intervenue pour apporter le soutien et l'assistance nécessaires aux personnes fuyant l'Ukraine", ajoutant que "les besoins sont encore très importants". Parallèlement, le Croissant-Rouge égyptien continue d'apporter son aide et son soutien aux étudiants et aux familles égyptiennes qu'il a aidé à évacuer en toute sécurité après qu'ils aient fui vers la Pologne et la Roumanie. Les volontaires ont travaillé sans relâche pour assurer le transport des Égyptiens fuyant l'Ukraine à travers les frontières de la Pologne et de la Roumanie jusqu'à l'aéroport. Ils leur ont également fourni un hébergement gratuit à l'hôtel et de la nourriture, des documents de voyage, une aide en espèces, des services médicaux et un soutien psychologique. Les étudiants et leurs familles ont exprimé leur profonde gratitude envers le Croissant-Rouge égyptien, qui s'est tenu à leurs côtés dans cette épreuve, a répondu à leurs besoins et a assuré leur retour en toute sécurité dans leur pays d'origine. Le Croissant-Rouge égyptien, en collaboration avec les sociétés de la Croix-Rouge polonaise et roumaine, a également créé deux centres de secours aux frontières ukrainienne-roumaine et ukraino-polonaise afin de fournir une aide aux Égyptiens, aux arabophones et aux autres personnes fuyant le conflit en Ukraine, en particulier les femmes et les enfants. Le Croissant-Rouge égyptien a également publié un slogan sur sa page Facebook "Sécurité et secours sans discrimination". Avant le conflit, 6 000 Égyptiens vivaient en Ukraine, dont 3 000 sont des étudiants inscrits dans les universités du pays.

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Communiqué de presse

Ukraine : Des millions de personnes sont menacées, les difficultés sanitaires accentuent les vulnérabilités.

Budapest/Genève, 10 mars 2022 - Alors que le conflit se poursuit en Ukraine et qu'une vague de froid s'abat sur le pays, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) met en garde contre les conséquences désastreuses pour la santé - notamment la propagation du COVID-19 - et la santé mentale de millions de personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Les combats en Ukraine se poursuivent depuis deux semaines et n'ont laissé personne indemne. On estime que 18 millions de personnes, soit un tiers de la population du pays, auront besoin d'une aide humanitaire, et plus de 2,3 millions de personnes ont fui vers les pays voisins. Alors que la vie de millions de personnes est bouleversée, il existe une réelle inquiétude quant à la propagation des maladies, à l'aggravation des conditions de santé préexistantes et à l'augmentation des problèmes de santé mentale. "De nombreuses personnes touchées étaient déjà vulnérables avant le conflit et sont aujourd'hui confrontées à une situation encore plus difficile car elles perdent leurs maisons et leurs moyens de subsistance, sont contraintes de chercher un abri où elles le peuvent ou fuient leur pays en quête de sécurité. Elles ont un besoin urgent de nourriture, d'eau et d'abris, mais aussi de soins médicaux d'urgence, de mesures de protection et de soutien psychosocial pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus grande", a déclaré Birgitte Bischoff Ebbesen, Directrice Régionale de l'IFRC pour l'Europe. À la gare de Przemyśl en Pologne, une femme pleurait et était réconfortée par un volontaire de la Croix-Rouge polonaise. Lorsqu'on lui a demandé ce qui s'était passé, elle a répondu qu'elle avait passé toute la nuit et toute la journée à attendre le train en provenance d'Ukraine qui devait mettre sa fille en sécurité. Le train est finalement arrivé, mais pas sa fille. Les personnes qui fuient les conflits vivent souvent des situations extrêmement pénibles, des pertes et des traumatismes, qui peuvent avoir un impact sur leur santé mentale et leur capacité à faire face. Un soutien psychosocial sera nécessaire dans les jours, les semaines et les mois à venir. Dans les situations de conflit, les mesures de santé publique visant à empêcher la propagation des maladies deviennent extrêmement difficiles. Les gens sont contraints de s'abriter dans des espaces surpeuplés où les conditions sanitaires ou l'accès aux services de santé de base sont limités, ce qui augmente le risque d'épidémies de maladies infectieuses, telles que la tuberculose et les maladies diarrhéiques. La propagation du COVID-19 est particulièrement préoccupante car le taux de vaccination en Ukraine est parmi les plus bas d'Europe, un tiers seulement de la population ayant reçu la première dose. L'Ukraine a également l'un des taux les plus élevés au monde de tuberculose multirésistante. Pour ajouter à une situation déjà désespérée, les températures descendent en dessous de zéro. Il y a un besoin urgent de vêtements chauds et d'abris adéquats pour protéger des intempéries les personnes se trouvant dans des lieux temporaires et celles qui font la queue aux frontières, dont la majorité sont des femmes, des enfants et des personnes âgées. "Nos équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en Ukraine et des pays voisins font tout leur possible pour soutenir toute personne dans le besoin, en particulier les personnes les plus à risque. Il s'agit notamment les mineurs non accompagnés, les familles monoparentales, les personnes âgées et les personnes handicapées. Ils ont le soutien total de l'IFRC et de notre réseau mondial, mais des fonds supplémentaires sont désespérément nécessaires car des millions de vies sont en jeu. Même si le conflit armé devait prendre fin demain, les conséquences humanitaires se feront sentir pendant des années", a ajouté M. Bischoff Ebbesen. Notes aux rédacteurs En Ukraine, les équipes de la Croix-Rouge dispensent des formations en premiers secours, aident dans les centres d'accueil et pour le transport des personnes en lieu sûr, et distribuent des articles de secours, notamment des vêtements chauds. Malgré le danger mortel qu'ils courent eux-mêmes, 3 000 nouveaux volontaires locaux se sont mobilisés pour soutenir leurs voisins. En Hongrie, les équipes de la Croix-Rouge gèrent trois points de services sanitaires à la frontière. Elles gèrent également des centres d'accueil et de collecte où elles accueillent les personnes qui traversent la frontière depuis l'Ukraine et distribuent des produits de première nécessité. En Pologne, où 60 % (plus d'un million) de personnes trouvent refuge en provenance de l'Ukraine, la Croix-Rouge polonaise a activé plus de 20 équipes de secours, dont environ 450 médecins, qui fournissent des soins de santé et un soutien psychosocial 24 heures sur 24 à cinq des huit points frontaliers ainsi que dans les grandes villes. En Moldavie, les volontaires et le personnel de la Croix-Rouge moldave ont apporté leur soutien à environ 200 000 personnes qui ont traversé la frontière en provenance de l'Ukraine. Ils sont présents à tous les points de passage frontaliers et proposent du thé chaud, de la nourriture chaude, des couches et des équipements de protection individuelle, notamment des masques et du désinfectant. Les volontaires aident également dans les centres d'accueil, participant à la préparation des repas et jouant avec les enfants. En Russie, les équipes de la Croix-Rouge ont livré 187 tonnes d'aide, notamment des vêtements, des kits d'hygiène, des produits pour bébés et des articles ménagers. Elles fournissent un soutien psychosocial, ont ouvert une ligne téléphonique d'aide à la santé mentale et, à ce jour, ont assuré 756 consultations. Plus de 160 appels ont été reçus par la ligne d'assistance téléphonique pour le rétablissement des liens familiaux. En Roumanie, des volontaires et des employés de la Croix-Rouge locale sont présents à divers postes frontières pour distribuer de la nourriture, de l'eau, des produits de première nécessité, des produits d'hygiène et des milliers de cartes SIM aux personnes dans le besoin. La Croix-Rouge aide les autorités locales à équiper les centres d'accueil de tentes, de literie, de nourriture et d'articles d'hygiène et d'articles pour bébés. Les volontaires visitent également les centres de placement, jouent avec les enfants et aident le personnel local à préparer la nourriture et les autres aides nécessaires. En Slovaquie, la Croix-Rouge est présente aux trois postes frontières du pays, où des équipes fournissent des services tels que des abris chauffés, l'orientation vers des services essentiels et les premiers secours. Comme les gens quittent rapidement la zone frontalière, la Croix-Rouge intensifie rapidement son soutien le long des routes. Ce soutien comprend un soutien psychosocial et la mise à disposition d'espaces adaptés aux enfants ; des services sociaux, en particulier l'orientation vers des services tels que l'éducation, les soins de santé et l'enregistrement pour obtenir un statut légal ; la fourniture de premiers soins, des évaluations de santé, l'orientation vers des soins cliniques et le test COVID-19. Pour plus d'informations ou pour organiser une interview, veuillez contacter : ABudapest: Kathy Mueller, [email protected], +1 226 376 4013 A Budapest: Nora Peter, [email protected], +36 70 953 7709 AGenève: Caroline Haga, +358 50 598 0500, [email protected] En savoir plus sur l'appel d'urgence de l'IFRC pour l'Ukraine et les pays affectés. Photos et vidéos: Ukraine - Romania - Hungary - Croatia - Poland - Slovakia - Russia - Moldova - IFRC Newsroom

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Urgence

Russie-Ukraine: Conflit international armé

Deux ans après l'escalade du conflit armé international en Ukraine, la dévastation continue d'affecter tous les aspects de la vie des gens. Parmi les millions de personnes qui ont fui, beaucoup ne peuvent pas rentrer, et celles qui restent sont confrontées à des conditions désastreuses, avec un accès limité à l'eau, à la chaleur, aux soins de santé et à d'autres services essentiels. Les conséquences sur la santé mentale des personnes, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'Ukraine, ne cessent de s'aggraver. Une étude récente, commandée par l'IFRC, a révélé que plus de la moitié des personnes touchées ont encore des besoins urgents non satisfaits qui obligent beaucoup d'entre elles à s'endetter ou à accepter des emplois sous-payés, marginalisés ou dangereux. Cet appel d'urgence permet à l'IFRC de soutenir la Croix-Rouge ukrainienne et d'autres sociétés nationales de la région qui se tiennent aux côtés des communautés, fournissant une aide humanitaire cruciale et à long terme pour répondre à un large éventail de besoins, de l'aide en espèces aux services de santé mentale.

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Communiqué de presse

#PowerToBe lancement d'une campagne visant à modifier la perception sur les réfugiés

Ankara/Berlin, 18 janvier 2022 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) a lancé une campagne visant à lutter contre les perceptions négatives des réfugiés à un moment de plus en plus critique en Europe. La campagne #PowerToBe suit quatre Syriens passionnés vivant en Turquie - Hiba, une musicienne, Eslam, un illustrateur, Ibrahim, un nageur et Mohammed, un amateur de café - qui reprennent le contrôle de leur vie grâce à l'aide d'une assistance mensuelle en espèces financée par l'UE, leur donnant finalement plus de pouvoir pour être eux-mêmes. Les quatre protagonistes rencontrent chacun numériquement des personnes influentes d'Allemagne, d'Italie, de Suède, de Turquie, du Portugal et de Pologne qui partagent une passion commune pour la musique, l'art, les sports nautiques et le café. La campagne montre comment des personnes de tous horizons peuvent se connecter les unes aux autres à hauteur d'yeux malgré les différences de langue ou d'origine. Dans le cadre de la campagne #PowerToBe, Eslam, quinze ans, s'entretient avec le célèbre illustrateur allemand Steffen Kraft, l'artiste de rue et peintre italienne Alice Pasquini et l'artiste de rue suédois Johan Karlgren sur sa passion pour l'illustration. "Dessiner beaucoup m'a aidé à montrer au monde, même si ce n'est qu'un peu, ce qui s'est passé en Syrie", dit Eslam. Ibrahim, qui est devenu paralysé pendant le conflit en Syrie, s'entretient avec Kris Kolanus, plongeur professionnel polonais, de la liberté et de l'absence de limites qu'ils ressentent tous deux dans l'océan. "Même si beaucoup de choses peuvent m'entraver, j'essaie de faire quelque chose. Pour l'année prochaine, je me prépare à traverser le Bosphore à la nage pour la compétition." Mohammed, père de deux enfants, s'entretient avec les fournisseurs turcs de grains de café Hasibe et Ümit de sa passion et des souvenirs liés au café. "Quand nous sommes arrivés en Turquie, dans une maison vide, nous n'avions rien du tout. Des frères turcs nous ont aidés, nous ont donné quelques meubles." Ils ont goûté son café et lui ont dit que c'était "le meilleur qu'ils aient jamais eu". Hiba, qui fréquente désormais une école de musique à Istanbul, s'est mise en relation avec l'auteur-compositeur-interprète portugais April Ivy, avec qui elle a écrit et chanté une chanson. "J'aime donner de l'espoir aux gens, car quelles que soient les difficultés que nous traversons, il y a aussi de belles choses qui se produisent", explique Hiba. La Turquie abrite actuellement la plus grande population de réfugiés au monde, avec près de quatre millions de personnes qui tentent de reconstruire leur vie. Environ 3,7 millions d'entre eux sont des Syriens qui ont fui le conflit qui a dévasté leur pays. Financé par l'Union européenne, le plan d'aide sociale d'urgence (ESSN) est le plus grand programme humanitaire de l'histoire de l'UE. Il fournit une aide mensuelle en espèces, via des cartes de débit, à près de 1,5 million de réfugiés vulnérables en Turquie. L'ESSN est mis en œuvre par le Croissant-Rouge turc et l'IFRC, en coordination avec le gouvernement turc. L'aide en espèces permet de soulager les réfugiés d'une année exceptionnellement difficile où beaucoup d'entre eux sont confrontés à une aggravation de la dette et de la pauvreté en raison des impacts secondaires du COVID-19. L'aide en espèces permet à des personnes comme Hiba, Eslam, Mohammed et Ibrahim d'avoir la liberté et la dignité de décider elles-mêmes comment couvrir leurs besoins essentiels comme le loyer, le transport, les factures, la nourriture et les médicaments. En même temps, elle leur donne la possibilité de réinvestir dans les communautés qui les accueillent, en soutenant l'économie locale turque. Cette année, nous avons vu les communautés vulnérables de réfugiés s'enfoncer davantage dans les difficultés, mais nous avons aussi vu leur espoir et leur force. À travers cette campagne, nous avons voulu mettre en lumière les contributions et la résilience dont ils font preuve malgré tous les défis. Lorsqu'ils reçoivent le soutien adéquat, le potentiel des réfugiés est infini. Jagan Chapagain Secrétaire Général de l'IFRC Hiba, Eslam, Ibrahim et Mohammed ont dû tout laisser derrière eux, mais ils se sont accrochés à leurs rêves et ont continué à les poursuivre avec passion. Le programme ESSN est une bouée de sauvetage pour eux et pour 1,5 million d'autres réfugiés vulnérables en Turquie, dont beaucoup ont été particulièrement touchés par la pandémie de coronavirus. Nous sommes fiers de voir la différence tangible qu'il apporte en leur donnant la possibilité de faire des choix pour leur vie. Janez Lenarčič Commissaire européen chargé de la gestion des crises Plus d'informations Cliquez ici pour télécharger plus de détails sur la campagne #PowerToBe, notamment de brèves informations sur chacune des personnes bénéficiant de l'aide de l'ESSN et sur les influenceurs qui y participent. You can also visit the #PowerToBe website and learn more about the ESSN on our website here. Vous pouvez également visiter le site web #PowerToBe et en savoir plus sur l'ESSN sur notre site web ici. Pour organiser des entretiens, veuillez contacter : A Berlin: Samantha Hendricks (Social Social), +49 1577 495 8901, [email protected] En Turquie: Nisa Çetin (Turkish Red Crescent), +90 554 830 31 14, [email protected] En Turquie: Corrie Butler (IFRC), +90 539 857 51 98, [email protected] En Turquie: Lisa Hastert (ECHO), +90 533 412 56 63. [email protected]

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Communiqué de presse

Déclaration conjointe de l’IFRC et du CICR sur la crise migratoire en cours aux frontières de la Biélorussie avec la Pologne, la Lituanie et d’autres pays

Budapest/Genève - 18 novembre 2021: La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Comité international de la Croix-Rouge sont profondément alarmés par la tragédie humanitaire qui se déroule aux frontières de la Biélorussie avec la Pologne et la Lituanie. Au moins 10 personnes ont perdu la vie, dont un garçon de 14 ans victime d’hypothermie. La situation ne pourra que s’aggraver avec l’arrivée des rigueurs de l’hiver. La Fédération internationale a alloué plus d’un million de francs suisses aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge de Biélorussie, Pologne et Lituanie, dont les volontaires et les employés viennent en aide à des milliers de personnes vulnérables en leur fournissant de la nourriture, de l’eau, des couvertures et une assistance médicale vitale. En complément à cette action, le CICR apporte son soutien à ses partenaires Croix-Rouge, et il leur fournit une expertise technique supplémentaire, en particulier pour permettre aux migrants de rester en contact avec leurs proches et pour régler d’autres questions liées à la protection. Birgitte Ebbesen, directrice régionale de la Fédération internationale pour l’Europe, a déclaré : « Des personnes extrêmement vulnérables se trouvent aujourd’hui à la frontière, notamment des personnes handicapées, des femmes enceintes et des centaines d’enfants, dont beaucoup ne sont accompagnés ni d’un parent ni d’un membre de leur famille. Cela fait plusieurs jours que toutes ces personnes dorment dehors, dans un froid glacial ; nos volontaires ont pu leur apporter un peu d’aide, mais elles sont encore nombreuses à souffrir de la faim et du froid. Ces personnes sont des mères, des sœurs, des fils et des filles – leur vie compte, et elles doivent être protégées et traitées avec compassion et dignité ». Martin Schüepp, directeur régional du CICR pour l’Europe et l’Asie centrale, a déclaré : « Pour protéger la vie, la santé et la dignité des personnes, ainsi que pour soulager les souffrances actuelles et prévenir de nouvelles tragédies, un accès immédiat et sans restriction à tous les migrants, y compris dans les régions frontalières, doit être accordé à tous les partenaires au sein du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi qu’aux autres organisations humanitaires. Le CICR fournit à ses partenaires au sein du Mouvement un soutien et une expertise technique supplémentaires en ce qui concerne la réunification des familles séparées et d’autres questions liées à la protection ». Tous les migrants, quel que soit leur statut juridique, devraient avoir un accès effectif à l’aide humanitaire et à l’assistance médicale, ainsi qu’à la protection. Qu’il s’agisse d’une protection internationale ou d’un retour volontaire dans leur pays d’origine, les droits des migrants devraient être respectés en tout temps, et les autorités devraient éviter de séparer les membres d’une même famille et de mettre en danger la vie et l’intégrité physique des migrants. Pour obtenir plus d’informations ou pour organiser des interviews, veuillez contacter : À Budapest : Georgia Trismpioti, +30 697 180 9031, [email protected] À Budapest : Corinne Ambler, +36 704 306 506, [email protected] À Genève : Florian Seriex, +41 79 574 06 36, [email protected] À Genève : Ruth Hetherington, +33 6 33 28 88 23, [email protected]

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