L'IFRC lance un appel pour un accès sécurisé afin de répondre aux besoins croissants des réfugiés soudanais à la frontière entre l'Éthiopie et le Soudan

Amidst the ongoing conflict in Sudan, Ethiopian Red Cross Society volunteers work closely with local community members in Kurmuk, Benishangul-Gumuz region, to provide essential support to refugees and Ethiopian returnees crossing the border.

Au milieu du conflit en cours au Soudan, les volontaires de la Croix-Rouge éthiopienne travaillent en étroite collaboration avec les membres de la communauté locale à Kurmuk, dans la région de Benishangul-Gumuz, afin d'apporter un soutien essentiel aux réfugiés et aux rapatriés éthiopiens qui traversent la frontière.

Photo: Société de La Croix-Rouge éthiopienne

Addis-Abeba/Nairobi/Genève, 12 juin 2024 - La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) et la Société de la Croix-Rouge éthiopienne  lancent un appel urgent en faveur d'un accès humanitaire sûr et sans entrave à des milliers de réfugiés soudanais vulnérables près du point d'entrée de Metema, en Éthiopie.

Depuis la fin avril 2023, les points d'entrée de Metema et de Kumruk accueillent des personnes, y compris des rapatriés éthiopiens, qui cherchent à fuir la crise qui sévit au Soudan. Depuis le début du conflit, la Croix-Rouge éthiopienne a joué un rôle de premier plan dans la fourniture de l'aide humanitaire, en apportant des premiers secours psychologiques, des services médicaux d'urgence, de l'eau, des biscuits à haute teneur énergétique et des initiatives de promotion de la santé. Cependant, des problèmes opérationnels, de sécurité et de ressources entravent considérablement ces efforts.

"Malgré nos efforts concertés, des problèmes majeurs persistent, notamment des menaces à la sécurité, des problèmes d'accès aux transports et des approvisionnements insuffisants en nourriture, en eau et en matériel d'assainissement", a déclaré Mohamed Mukhier, Directeur régional de l'IFRC pour l'Afrique. "Ces difficultés nous empêchent de fournir le soutien nécessaire aux communautés touchées. Notre personnel et nos volontaires sont prêts à fournir une assistance, mais nous avons besoin d'un accès humanitaire sûr et sans entrave pour mener à bien notre travail de sauvetage".

L'Éthiopie accueille aujourd'hui plus d'un million de réfugiés, ce qui en fait le deuxième pays d'accueil en Afrique. Beaucoup d'entre eux ont fui des conflits brutaux, laissant tout derrière eux, et sont extrêmement traumatisés. Un soutien accru est nécessaire pour répondre aux besoins croissants des réfugiés, notamment en matière d'eau potable, de nourriture, d'articles non alimentaires et d'installations de santé et de bien-être aux points d'entrée et à l'intérieur des camps. En outre, un soutien est nécessaire pour répondre aux préoccupations de ceux qui protestent pour des conditions meilleures et plus humaines dans les camps.

Paula Fitzgerald, chef de la délégation du cluster de l'IFRC pour l'Éthiopie et Djibouti, a souligné la gravité de la situation en déclarant : "Sans un soutien immédiat et durable, leur situation va empirer. Nous avons un besoin urgent de ressources pour améliorer les conditions de vie des personnes déplacées jusqu'à ce qu'une solution durable soit trouvée. Nous appelons toutes les parties à s'unir dans l'intérêt de l'humanité et nous demandons instamment au monde entier de soutenir nos appels d'urgence afin d'aider les communautés touchées à faire face à cette crise".

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) renouvelle son appel au soutien financier, car le conflit soudanais reste l'une des opérations les plus sous-financées au monde. L'appel d'urgence lancé pour soutenir la Société du Croissant-Rouge du Soudan est sous-financé, avec seulement 18 % des fonds requis. De même, l'appel aux mouvements de population régionaux visant à aider les Sociétés nationales d'Égypte, du Tchad, du Sud-Soudan, de la République centrafricaine, d'Éthiopie et de Libye à venir en aide aux personnes déplacées du Soudan n'est financé qu'à hauteur de 12 %. 

Pour plus d'informations ou pour demander une interview, merci de nous écrire à l'adresse: [email protected]

 
A Nairobi: Susan Nzisa Mbalu, +254 733 827 654
A Genève: Mrinalini Santhanam, +41 76 381 50 06

Communiqués de presse connexes